Sexologue Lyon vaginisme traitement sexothérapie

Qu’est-ce que le vaginisme en sexologie et comment est-il pris en charge par un sexologue à Lyon, par l'hypnose, la thérapie sexocorporelle et le massage tantrique ?

Le  vaginisme est une problématique sexuelle souvent traitée en sexologie, caractérisée par des contractions involontaires des muscles du plancher pelvien, rendant la pénétration vaginale difficile, douloureuse, voire impossible. Ces contractions musculaires peuvent être liées à des  facteurs psychologiques, émotionnels ou physiques.

1. Comprendre le vaginisme en sexologie

Caractéristiques principales :

• Type de douleur : Sensation de brûlure, de blocage ou de tension lors de la tentative de pénétration (rapports sexuels, examens gynécologiques, insertion de tampons, etc.).
• Facteurs déclencheurs : Tentative de pénétration ou anticipation de celle-ci.
• Origines possibles :
• Psychologiques : Anxiété liée à la sexualité, traumatisme sexuel passé, éducation stricte ou culpabilisante, peur de la douleur.
• Physiques : Hypertonie musculaire, troubles du plancher pelvien, ou douleur chronique (ex. vestibulite, vulvodynie).
• Relationnels : Difficultés dans la relation avec le partenaire (conflits, manque de communication).

Le vaginisme peut être primaire (présent depuis les premiers rapports) ou secondaire (survenant après une période de sexualité sans douleur).

Traitement du vaginisme par un sexologue

Traitement par la thérapie sexocorporelle

Traitement par le massage tantrique

Approche multidisciplinaire

Comment un sexologue peut différencier les douleurs du vaginisme, de la vestibulite vulvaire, de la vulvodynie, de la vulvovaginite ?

Un sexologue, souvent en collaboration avec des professionnels de santé comme des gynécologues ou des kinésithérapeutes spécialisés dans le plancher pelvien, peut différencier les douleurs liées au vaginisme, à la vestibulite vulvaire, à la vulvodynie et à la vulvovaginite en s'appuyant sur une évaluation clinique approfondie. Voici les distinctions principales et les critères qu'un sexologue pourrait utiliser pour différencier ces conditions :

1. Vaginisme

Caractéristiques principales :

• Type de douleur : Douleur ressentie comme une impossibilité ou une difficulté à insérer quoi que ce soit dans le vagin (tampons, doigts, pénis). La douleur est souvent secondaire aux contractions involontaires des muscles du plancher pelvien.
• Localisation : Généralement à l’entrée du vagin.
• Facteur déclencheur : Douleur ou spasme musculaire lors de toute tentative de pénétration (sexuelle, médicale ou autre).
• Nature de la douleur : Ce n’est pas toujours une douleur purement physique. Elle est souvent liée à des mécanismes de protection du corps en réponse à des facteurs émotionnels, psychologiques ou traumatiques.
• Autres symptômes associés : Peur, anxiété ou évitement liés à la pénétration, parfois même anticipatoire.
• Diagnostic différentiel : Lors de l’examen gynécologique (si toléré), la douleur provient de la contraction des muscles pelviens et non d’une inflammation ou d’une irritation locale.

2. Vestibulite vulvaire (vestibulodynie provoquée)

Caractéristiques principales :

• Type de douleur : Douleur aiguë ou brûlure localisée à l’entrée du vagin (vestibule vulvaire).
• Localisation : Localisée au vestibule (zone entre les petites lèvres et l’ouverture vaginale).
• Facteur déclencheur : La douleur survient uniquement lors d’un contact ou d’une pression directe (pénétration, insertion de tampon, rapports sexuels, etc.).
• Nature de la douleur : Brûlure, piqûre ou irritation intense, qui disparaît en l’absence de contact.
• Autres symptômes associés : Sensibilité augmentée lors d’un test au coton-tige (une légère pression avec un coton-tige autour du vestibule déclenche la douleur).
• Diagnostic différentiel : Absence d’inflammation systémique ou d’infection lors des examens gynécologiques.

3. Vulvodynie (douleur vulvaire chronique)

Caractéristiques principales :

• Type de douleur : Douleur chronique ou récurrente au niveau de la vulve, sans cause identifiable après un bilan médical approfondi.
• Localisation : Peut être localisée (par exemple, au vestibule) ou généralisée à toute la vulve.
• Facteur déclencheur : Peut survenir spontanément (sans stimulation) ou être aggravée par un contact (mais pas nécessairement).
• Nature de la douleur : Sensation de brûlure, picotement, irritation ou douleur lancinante, pouvant être continue ou intermittente.
• Autres symptômes associés : Hypersensibilité au toucher et impact psychologique lié à la douleur chronique.
• Diagnostic différentiel : Exclusion d’autres causes médicales (infections, lésions, vestibulite, etc.). L’examen gynécologique est souvent normal en dehors de la douleur.

4. Vulvovaginite

Caractéristiques principales :

• Type de douleur : Douleur ou gêne liée à une inflammation, généralement accompagnée de démangeaisons, de brûlures ou de sécrétions vaginales inhabituelles.
• Localisation : Peut affecter toute la vulve et le vagin.
• Facteur déclencheur : Présence d’une infection ou d’une irritation (mycose, vaginose bactérienne, réaction allergique, etc.).
• Nature de la douleur : Sensation de brûlure ou d’irritation, souvent accompagnée de rougeurs, d’un gonflement ou d’écoulements.
• Autres symptômes associés : Sécrétions anormales, mauvaise odeur, rougeur visible, démangeaisons intenses.
• Diagnostic différentiel : Détection d’une infection ou d’une cause inflammatoire lors des examens médicaux (prélèvement vaginal, pH vaginal, etc.).

Approche d'un sexologue pour différencier ces conditions

1. Anamnèse approfondie

• Exploration des antécédents médicaux, sexuels, et psychologiques.
• Description précise des symptômes : intensité, localisation, durée, facteurs déclenchants ou apaisants.

  2. Collaboration médicale

• Orientation vers un gynécologue ou un médecin spécialisé pour exclure des causes médicales ou infectieuses.
• Coordination avec un kinésithérapeute pelvien si des tensions musculaires sont identifiées.

  3. Évaluation psychocorporelle

• Observation des réactions du corps et du plancher pelvien lors de discussions ou d’exercices doux (dans un cadre respectueux).
• Prise en compte des émotions et des croyances liées à la douleur et à la sexualité.

  4. Diagnostic différentiel

• En cas de doute ou de chevauchement des symptômes, le sexologue s’appuie sur les diagnostics médicaux pour adapter son accompagnement.

Traitements possibles selon les causes identifiées

• Vaginisme : Thérapie psychosexuelle, hypnose sexothérapeutique, massage tantrique, exercices de désensibilisation, dilatateurs vaginaux, relaxation pelvienne.
• Vestibulite vulvaire : Traitements locaux (crèmes, lubrifiants), physiothérapie pelvienne, gestion de la douleur, hypnose Ericksonienne.
• Vulvodynie : Approches multidisciplinaires incluant gestion de la douleur, psychothérapie et sexothérapie, Hypnose thérapeutique, relaxation.
• Vulvovaginite : Traitement médical de l’infection ou de l’irritation sous-jacente, relaxation.