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Quelques informations et connaissances sur les causes et traitements de Excitation génitale permanente, de la part de votre Sexothérapeute sexologue à Lyon.
Qu’est-ce que l'excitation génitale permanente en sexologie ?
L'excitation génitale permanente (aussi appelée syndrome d'excitation génitale persistante ou PSAS, pour Persistent Sexual Arousal Syndrome en anglais) est un trouble rare en sexologie. Ce syndrome se caractérise par une sensation persistante et involontaire d'excitation sexuelle au niveau des organes génitaux, sans lien avec un désir sexuel ou une stimulation sexuelle spécifique. Voici quelques points clés pour mieux comprendre ce phénomène :
Caractéristiques principales :
1. Excitation persistante : Les personnes atteintes ressentent une excitation génitale constante ou fréquente, qui peut inclure des sensations de chaleur, de pulsations, de picotements ou de congestion dans les parties génitales.
2. Déconnexion avec le désir sexuel
: Contrairement à l'excitation sexuelle normale, ces sensations ne sont pas accompagnées d'une envie de rapport sexuel ou de pensées érotiques.
3. Non soulagée par l'orgasme : Même si la personne atteint un orgasme, cela ne fait souvent qu'atténuer temporairement l'excitation, qui revient rapidement.
4. Impact sur la qualité de vie : Ce trouble peut être extrêmement gênant et causer des problèmes émotionnels, sociaux et relationnels. Il peut également provoquer de l'anxiété, de la dépression ou de l'épuisement.
Causes possibles :
Le syndrome d'excitation génitale persistante n'est pas encore bien compris, mais plusieurs hypothèses ont été avancées :
• Neurologiques :
Une compression des nerfs pelviens ou du nerf pudendal pourrait être impliquée.
• Vasculaires : Une anomalie de l'apport sanguin dans la région génitale.
• Effets secondaires de médicaments : Certains antidépresseurs (notamment les ISRS) ou leur arrêt brutal peuvent être associés à ce trouble.
• Troubles hormonaux ou dysfonctionnements du système nerveux autonome.
• Psychologiques : Bien que ce ne soit pas une cause directe, l'anxiété ou le stress peuvent exacerber les symptômes.
Prise en charge :
Il n'existe pas encore de traitement standardisé pour ce syndrome. Cependant, plusieurs approches peuvent être explorées :
• Thérapie médicamenteuse : Utilisation d'antalgiques, d'antidépresseurs ou de stabilisateurs neurologiques.
• Thérapies physiques : Physiothérapie pelvienne ou traitement des nerfs impliqués.
• Thérapies psychologiques : Soutien pour gérer l'anxiété ou les impacts émotionnels.
•
Techniques de relaxation : Yoga, méditation, hypnose ou exercices de respiration.
L'excitation génitale permanente peut-elle être douloureuse et fatigante ?
L'excitation génitale permanente peut être à la fois
douloureuse et
fatigante. Ces symptômes ajoutent une dimension particulièrement difficile à ce trouble. Voici quelques explications détaillées :
1. Douleur liée à l'excitation génitale permanente
Congestion pelvienne : La sensation constante de gonflement ou de pulsation dans les organes génitaux peut entraîner une pression ou une douleur pelvienne. Cela peut ressembler à une douleur lancinante ou à une gêne profonde.
Irritation nerveuse : Si un nerf, comme le nerf pudendal, est impliqué, cela peut provoquer une douleur neuropathique, souvent décrite comme des brûlures, des picotements ou des chocs électriques.
Frustration physique : L'incapacité à soulager l'excitation, même après un orgasme, peut provoquer des spasmes musculaires ou une tension douloureuse dans la région pelvienne.
2. Fatigue et épuisement
Épuisement mental : La gêne constante peut entraîner un état d'hypervigilance et un stress chronique, ce qui épuise l'esprit.
Perturbation du sommeil : Certaines personnes rapportent que les symptômes s'aggravent la nuit, ce qui peut perturber le sommeil et conduire à une fatigue chronique.
Fatigue physique : Les efforts pour gérer ou atténuer les symptômes (comme les masturbations répétées pour tenter de soulager l'excitation) peuvent épuiser physiquement.
3. Impact sur la qualité de vie
La douleur et la fatigue, combinées à la gêne constante, peuvent rendre les activités quotidiennes, le travail et les relations sociales extrêmement difficiles.
Les conséquences émotionnelles, comme l'anxiété ou la dépression, aggravent également la sensation de fatigue générale.
Approches pour soulager la douleur et la fatigue
Consultation médicale :
Travailler avec un spécialiste pour identifier les causes possibles (nerveuses, hormonales, ou médicamenteuses).
Gestion de la douleur : Des traitements comme les antidouleurs, la thérapie physique ou des injections ciblées peuvent être utiles.
Relaxation musculaire : Des techniques comme le biofeedback ou la physiothérapie pelvienne peuvent aider à réduire la tension et la douleur.
Soutien psychologique : La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou d'autres formes de thérapie peuvent aider à gérer l'impact mental et émotionnel.
Comment la sexologie différencie les douleurs de l'excitation génitale permanente des douleurs dues à une abstinence sexuelle prolongée ?
La sexologie différencie les douleurs liées à l’excitation génitale permanente (EGP) de celles provoquées par une
abstinence sexuelle prolongée en s’appuyant sur une analyse approfondie des symptômes, de leur contexte d’apparition et de leurs causes sous-jacentes. Ces deux situations, bien que pouvant provoquer des sensations similaires de douleur ou de gêne, présentent des origines et mécanismes physiologiques et psychologiques distincts.
1. Douleurs liées à l’excitation génitale permanente (EGP)
L’EGP, ou syndrome d'excitation génitale persistante (PGAD en anglais), est un trouble complexe caractérisé par une excitation sexuelle continue et non désirée, non liée à un désir sexuel ou à une stimulation. Ces douleurs sont souvent localisées dans la région génitale.
Caractéristiques des douleurs liées à l’EGP :
- Nature des douleurs :
Sensations de tension, gonflement, brûlures ou pulsations gênantes dans la région génitale, souvent perçues comme désagréables. - Présence d’excitation non contrôlée :
- L’excitation est souvent persistante et se produit même en l’absence de stimulation sexuelle ou de désir.
- Cette excitation peut s’accompagner de douleurs si elle n’est pas soulagée.
- Origine neurologique :
- Dysfonctionnement des nerfs pelviens ou hyperactivité des terminaisons nerveuses dans la région génitale.
- Parfois associé à des troubles comme des kystes de Tarlov, des compressions nerveuses ou un déséquilibre chimique.
- Facteurs déclenchants :
- Stimuli non sexuels (mouvements, vêtements serrés, vibrations).
- Souvent exacerbés par le stress ou des troubles anxieux.
- Impact psychologique :
- L’EGP provoque fréquemment de l’anxiété, de la frustration ou de la détresse émotionnelle.
Diagnostic différentiel :
Un sexologue collabore souvent avec des médecins spécialisés (neurologues, gynécologues, urologues) pour évaluer :
- La fonction nerveuse dans la région pelvienne.
- L’absence d’autres causes pathologiques (infections, anomalies structurelles).
Approche thérapeutique :
- Physiothérapie périnéale : pour réduire la tension musculaire.
- Thérapie psychosexuelle : pour gérer les aspects émotionnels.
- Traitements médicaux : médication pour calmer l’activité nerveuse, relaxation musculaire.
2. Douleurs dues à une abstinence sexuelle prolongée
Les douleurs liées à une abstinence sexuelle prolongée ne résultent pas d’une excitation sexuelle persistante, mais d’un manque de satisfaction des besoins sexuels ou d’une accumulation de tension physique et émotionnelle.
Caractéristiques des douleurs liées à l’abstinence :
- Nature des douleurs :
- Sensation de "tension pelvienne" ou "lourdeur" dans les organes génitaux, parfois accompagnée de crampes ou de gênes dans le bas-ventre.
- Pas d’excitation involontaire, mais un ressenti de frustration sexuelle.
- Origine physiologique :
- Accumulation de sang dans la région génitale due à une excitation non suivie de décharge sexuelle (chez les hommes : "blue balls", chez les femmes : gonflement pelvien).
- Désengorgement plus lent des tissus en l'absence d’orgasme.
- Possible tension musculaire ou nerveuse causée par un manque de stimulation sexuelle régulière.
- Origine psychologique :
- Sentiment d’insatisfaction ou frustration lié à l’abstinence prolongée.
- Impact possible de croyances négatives sur la sexualité ou d’un stress émotionnel lié au célibat ou à des contraintes relationnelles.
Diagnostic différentiel :
- Absence de symptômes persistants : Les douleurs disparaissent généralement après une activité sexuelle ou des exercices qui réduisent la tension musculaire (ex. masturbation, relaxation).
- Pas d’excitation spontanée ou intrusive : Contrairement à l’EGP, l’excitation est ici liée au désir et peut être absente en dehors de stimulations ou pensées sexuelles.
Approche thérapeutique :
- Exercices physiques : Étirements, relaxation musculaire ou sport pour favoriser une bonne circulation sanguine.
- Exploration des besoins sexuels : Encourager la masturbation ou des pratiques sensuelles pour relâcher les tensions sexuelles accumulées.
- Travail psychologique : Aborder les éventuels blocages émotionnels liés à la sexualité ou au célibat prolongé.
3. Différences principales entre les deux types de douleurs
Excitation génitale permanente (EGP)
Douleurs liées à l’abstinence sexuelle
Présence d’excitation
Excitation sexuelle continue, non désirée et intrusive. Pas d’excitation spontanée en dehors d’un contexte sexuel.
Lien avec le désir
Décorrélée du désir sexuel ou des pensées sexuelles.
Associée au manque d'activité sexuelle et de satisfaction.
Durée des symptômes
Persistante et parfois invalidante. Temporaire, disparaît après stimulation ou relâchement.
Origine physiologique
Dysfonction nerveuse, hyperactivité génitale.
Engorgement sanguin ou tension musculaire.
Origine psychologique Détresse émotionnelle liée à l’intrusion de l’excitation.
Frustration liée à un manque de satisfaction sexuelle.
Traitement Thérapies psychosexuelles, physiothérapie, traitement nerveux.
Relaxation, reprise d’activités sexuelles ou masturbation.
4. Rôle du sexologue dans le diagnostic et le traitement
- Évaluation approfondie :
- Prendre un historique détaillé (symptômes, fréquence, déclencheurs).
- Identifier des facteurs émotionnels, relationnels ou médicaux sous-jacents.
- Orientation médicale :
- En cas de suspicion d’EGP, référer à un neurologue, gynécologue ou urologue.
- Vérifier qu’il n’y a pas d’infections ou d’anomalies structurelles contribuant aux douleurs.
- Approches personnalisées :
- En cas d’EGP : Travail sur la gestion des symptômes et des émotions liées.
- En cas d’abstinence : Aide à restaurer une sexualité satisfaisante ou à mieux gérer les frustrations.
Comment un sexothérapeute sexologue peut aider une personne souffrant de l'excitation génitale permanente ?
Un sexologue ou sexothérapeute peut jouer un rôle clé pour aider une personne souffrant d'excitation génitale permanente (syndrome d'excitation génitale persistante, ou
PGAD). Bien que ce trouble soit complexe et multifactoriel, le professionnel peut accompagner la personne sur les plans psychologique, émotionnel et relationnel tout en collaborant, si nécessaire, avec d'autres spécialistes. Voici les principales façons dont un sexologue ou sexothérapeute peut intervenir :
1. Évaluation globale et orientation
- Écoute et validation : Le sexologue commence par offrir un espace d'écoute bienveillante, ce qui est essentiel pour des personnes souvent incomprises ou stigmatisées.
- Analyse des causes potentielles : Le sexologue identifie les facteurs qui pourraient contribuer au trouble (neurologiques, hormonaux, psychologiques, ou liés à un traitement médical). Si nécessaire, il oriente vers d'autres professionnels (neurologue, gynécologue, urologue, physiothérapeute).
2. Gestion des aspects psychologiques
- Réduction de l'anxiété : L'excitation permanente peut être amplifiée par le stress ou l'anxiété. Le sexologue peut enseigner des techniques de gestion du stress (comme la relaxation, la méditation, l’autohypnose ou la respiration profonde).
- Travail sur la culpabilité et l'isolement : Certaines personnes peuvent se sentir honteuses ou incomprises, ce qui aggrave leur souffrance émotionnelle. Le sexologue aide à déconstruire ces sentiments et à normaliser leur expérience.
- Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Cette approche permet de travailler sur les pensées négatives ou intrusives liées au trouble, et d'adopter des stratégies pour mieux gérer les symptômes.
3. Approches corporelles et sensorielles
- Relaxation pelvienne : Le sexologue peut enseigner des exercices de relaxation musculaire ou recommander la physiothérapie spécialisée pour réduire la tension au niveau du plancher pelvien.
- Réappropriation corporelle : À travers des techniques comme la pleine conscience (mindfulness), le thérapeute aide la personne à se reconnecter à son corps de manière apaisée et sans frustration.
4. Soutien relationnel et sexuel
- Communication avec le partenaire : Si la personne est en couple, le sexologue aide à aborder ce trouble avec le partenaire, à améliorer la communication et à gérer les impacts sur la vie sexuelle.
- Adaptation de la sexualité : Le thérapeute travaille avec la personne ou le couple pour explorer des pratiques sexuelles ou des comportements qui évitent d'aggraver les symptômes tout en préservant une vie sexuelle épanouie.
5. Soutien émotionnel et suivi à long terme
- Accompagnement durable : Ce syndrome peut être chronique, et le sexologue propose un suivi pour adapter les stratégies au fil du temps et soutenir la personne dans les moments de crise.
- Groupes de soutien : Le sexologue peut recommander des groupes ou des communautés de soutien où les personnes peuvent échanger leurs expériences dans un cadre sécurisé.
Collaboration interdisciplinaire
Dans certains cas, une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire. Le sexologue peut collaborer avec :
- Des médecins (gynécologues, neurologues, urologues).
- Des physiothérapeutes spécialisés dans le plancher pelvien.
- Des psychiatres ou psychologues pour des troubles associés (dépression, anxiété).
Objectifs principaux de la sexothérapie
- Réduire l'impact des symptômes sur la qualité de vie.
- Favoriser une meilleure compréhension et gestion du trouble.
- Apporter un soutien émotionnel pour diminuer la détresse.
- Aider à maintenir des relations intimes et sociales équilibrées.
Comment le massage tantrique peut aider en cas d'excitation génitale permanente ?
Le massage tantrique, bien que souvent associé à la sensualité et à la sexualité, est avant tout une pratique qui vise à harmoniser l'énergie corporelle, à libérer les tensions et à reconnecter l'esprit et le corps. Dans le contexte de l'excitation génitale permanente (ou
PGAD), le massage tantrique peut être bénéfique, mais son efficacité dépendra de la manière dont il est utilisé et de l'approche adoptée par le praticien. Voici comment il pourrait aider :
1. Libération des tensions corporelles et émotionnelles
- Relaxation profonde : Le massage tantrique met l'accent sur une détente globale du corps. Cela peut aider à réduire les tensions musculaires, notamment dans le bassin et le plancher pelvien, qui sont souvent surmenés chez les personnes souffrant de PGAD.
- Dissolution des blocages énergétiques : Le massage tantrique vise à équilibrer les flux d'énergie (souvent appelés prana ou chi), ce qui pourrait diminuer les sensations excessives ou incontrôlées dans la région génitale.
2. Réappropriation du corps
- Ressentir le corps autrement : Les personnes atteintes de PGAD peuvent être obsédées par les sensations génitales, ce qui renforce leur inconfort. Le massage tantrique, en mettant l'accent sur la globalité du corps, peut aider à rediriger l'attention vers d'autres zones et à rétablir une perception plus équilibrée de soi.
- Apprentissage de la pleine conscience : Le tantrisme encourage une présence attentive et non-jugeante à ce qui est ressenti. Cette approche peut aider à vivre les sensations avec plus de calme et à réduire leur impact émotionnel négatif.
3. Régulation du système nerveux
- Activation du système parasympathique : Le massage tantrique, par ses mouvements lents et apaisants, stimule le système nerveux parasympathique, responsable de la détente et du ralentissement des processus corporels. Cela peut calmer les signaux nerveux excessifs dans la région génitale.
- Diminution de l'hyperexcitabilité nerveuse : Certaines approches tantriques incluent des techniques de respiration qui favorisent une régulation du système nerveux, diminuant ainsi l'intensité des symptômes.
4. Libération émotionnelle
- Gestion des émotions refoulées : Le PGAD peut être lié, chez certaines personnes, à des traumatismes émotionnels ou sexuels. Le massage tantrique, lorsqu'il est pratiqué dans un cadre respectueux et sécurisé, peut aider à libérer des émotions enfouies et à réduire leur impact sur le corps.
5. Importance du choix du praticien
Le massage tantrique est une pratique puissante, mais il est crucial de s'assurer qu'il soit réalisé par un praticien expérimenté, bienveillant et formé aux problématiques spécifiques comme le PGAD. Voici pourquoi :
- Respect des limites : La personne souffrant de PGAD est déjà confrontée à des sensations envahissantes. Un praticien éthique respectera strictement les limites fixées pour éviter toute exacerbation des symptômes.
- Absence de sexualisation : L'objectif du massage tantrique, dans ce contexte, est la relaxation et l'apaisement, et non la stimulation. Un praticien compétent évitera toute approche centrée sur l'excitation sexuelle.
6. Limites du massage tantrique
Bien qu'il puisse être bénéfique, le massage tantrique n'est pas une solution miracle :
- Il ne traite pas les causes sous-jacentes : Si le PGAD est causé par un problème neurologique ou vasculaire, le massage seul ne suffira pas.
- Risque d’aggravation : Si le massage est mal pratiqué ou si la personne se sent inconfortable, cela peut intensifier les symptômes. Dans ce dernier cas, le massage tantrique est interrompu pour laisser place à la verbalisation du ressenti.
7. Intégration avec d'autres approches
Pour une efficacité optimale, le massage tantrique peut être intégré dans une approche multidisciplinaire, incluant :
- Des thérapies psychologiques (TCC, pleine conscience, hypnose sexothérapeutique ou de relaxation).
- Des consultations médicales (neurologiques, gynécologiques).
- Des exercices de physiothérapie pelvienne.
En résumé
Le massage tantrique peut aider une personne atteinte de PGAD à :
- Se détendre et réduire les tensions pelviennes.
- Rééquilibrer son rapport au corps et aux sensations.
- Apaiser l'hyperexcitabilité nerveuse.
Cependant, il est essentiel de l'aborder avec prudence, en travaillant avec un praticien qualifié et dans le cadre d'un plan de traitement global.
Comment l'hypnose thérapeutique peut aider en cas d'excitation génitale permanente ?
L'hypnose thérapeutique peut être une approche bénéfique pour aider les personnes souffrant d'excitation génitale permanente (PGAD), en agissant à la fois sur les aspects physiques, émotionnels et neurologiques du trouble. Voici comment l'hypnose peut intervenir :
1. Réduction de l'hyperexcitabilité nerveuse
- Détente profonde : L’hypnose induit un état de relaxation profonde, ce qui peut apaiser le système nerveux. Dans le cas de la PGAD, cela peut réduire l’hyperactivité des nerfs responsables des sensations génitales.
- Rééquilibrage du système nerveux : Grâce à des suggestions ciblées, l’hypnothérapeute peut aider à diminuer les signaux nerveux excessifs dans la région génitale et renforcer les sensations de calme et de confort dans tout le corps.
2. Gestion des sensations génitales envahissantes
- Déplacement de l'attention : Sous hypnose, la personne peut être guidée pour rediriger son attention des sensations génitales vers d’autres parties du corps ou vers des états mentaux plus apaisés.
- Atténuation des sensations : L’hypnose permet de modifier la perception des sensations corporelles. Par exemple, une sensation intrusive peut être transformée en une sensation neutre ou même imperceptible.
3. Libération des tensions émotionnelles et mentales
- Gestion du stress et de l’anxiété : L’état d’excitation constante peut être amplifié par le stress ou l’angoisse. L’hypnose aide à réduire ces émotions, ce qui peut indirectement atténuer les symptômes.
- Exploration des causes psychologiques : Si le PGAD est lié à un traumatisme passé (sexuel, émotionnel ou autre), l’hypnothérapeute peut travailler sur ce traumatisme pour en réduire l’impact sur le corps.
4. Rééducation de la connexion corps-esprit
- Régulation émotionnelle : L’hypnose aide à établir une relation plus sereine entre l'esprit et le corps. Cela peut inclure le renforcement d'une perception apaisée des sensations génitales.
- Pleine conscience sous hypnose : L'hypnose favorise une forme d’attention consciente qui permet de ne pas se laisser envahir par les sensations tout en les observant avec détachement.
5. Réduction des pensées obsessionnelles
- Les personnes atteintes de PGAD peuvent développer des pensées répétitives ou obsessionnelles liées à leurs sensations. Sous hypnose, il est possible d’intervenir sur ces schémas mentaux pour réduire leur intensité et leur fréquence.
6. Approches spécifiques utilisées en hypnose thérapeutique
- Suggestions post-hypnotiques : Ces suggestions permettent de prolonger les effets de l'hypnose en dehors des séances. Par exemple : "Lorsque vous ressentez une excitation génitale intrusive, votre corps se détendra automatiquement."
- Visualisation et imagerie mentale : L’hypnothérapeute peut guider la personne dans des visualisations apaisantes qui redirigent l'énergie corporelle ou créent une sensation de soulagement.
- Ancrage positif : L’hypnose peut installer des "ancrages" (des associations mentales) pour déclencher un état de calme et de confort lorsqu’un symptôme apparaît.
7. Hypnose et douleur chronique associée
Si l’excitation génitale permanente est accompagnée de douleurs ou de tensions dans la région pelvienne, l’hypnose peut être utilisée comme un outil de gestion de la douleur, en diminuant sa perception et en favorisant un relâchement musculaire.
8. Précautions et limites
- Travail complémentaire : L’hypnose ne remplace pas les traitements médicaux ou physiques nécessaires (comme la physiothérapie pelvienne ou les traitements neurologiques). Elle est cependant un complément efficace dans une approche multidisciplinaire.
- Importance du thérapeute : Il est essentiel de travailler avec un hypnothérapeute qualifié, idéalement formé aux problématiques sexuelles ou psychosomatiques.
- Résultats variables : L'efficacité de l'hypnose peut varier selon les individus et la nature spécifique de leur trouble.
9. En résumé
L’hypnose thérapeutique peut aider une personne souffrant de PGAD à :
- Apaiser le système nerveux et réduire l’hyperexcitabilité.
- Gérer et transformer les sensations gênantes ou douloureuses.
- Réduire le stress, l’anxiété et les pensées obsessionnelles.
- Libérer d’éventuels blocages émotionnels ou traumatismes sous-jacents.
Comment la thérapie sexocorporelle peut aider en cas d'excitation génitale permanente
La
thérapie sexocorporelle est une approche globale qui intègre le corps, les émotions et la sexualité dans un cadre thérapeutique. Elle est particulièrement adaptée pour traiter des problématiques comme l'excitation génitale permanente (PGAD), car elle permet de rétablir un équilibre entre le corps et l'esprit tout en réduisant l'impact des symptômes. Voici comment cette thérapie peut aider :
1. Libération des tensions corporelles
- Relâchement du plancher pelvien : Chez les personnes souffrant de PGAD, le plancher pelvien est souvent tendu ou suractivé, ce qui peut amplifier les sensations gênantes. La thérapie sexocorporelle inclut des exercices spécifiques pour détendre cette région et restaurer un équilibre musculaire.
- Réduction de l'hyperstimulation : Les exercices corporels permettent de calmer les zones hyperactives (comme la région génitale) et de rétablir une régulation nerveuse plus équilibrée.
2. Réappropriation corporelle
- Exploration du corps global : La thérapie sexocorporelle aide la personne à sortir d’une focalisation excessive sur la région génitale. En explorant les sensations dans d'autres parties du corps, on favorise une perception plus équilibrée et apaisée du corps dans son ensemble.
- Conscience corporelle : À travers des exercices de respiration, de relaxation et de mouvement, la personne apprend à écouter et à ressentir son corps de manière non jugeante, sans être submergée par les sensations.
3. Régulation du système nerveux
- Apaisement de l’hyperexcitabilité : La thérapie sexocorporelle utilise des techniques de respiration profonde et de relaxation pour calmer le système nerveux autonome. Cela aide à réduire l’intensité des signaux nerveux dans la région génitale.
- Stimulation parasympathique : Ces techniques favorisent l’activation du système nerveux parasympathique (lié à la détente), contrebalançant l’hyperactivité du système sympathique (lié à l’excitation).
4. Gestion des émotions liées au PGAD
- Écoute des émotions : La thérapie sexocorporelle permet de travailler sur les émotions associées au trouble, comme la frustration, la honte, l’anxiété ou l’impuissance.
- Libération émotionnelle : Certaines personnes atteintes de PGAD peuvent retenir des tensions émotionnelles dans leur corps. La thérapie aide à identifier et à libérer ces émotions, ce qui peut réduire les symptômes physiques.
5. Travail sur le schéma corporel et énergétique
- Rééquilibrage énergétique : Le PGAD est parfois perçu comme un déséquilibre dans le flux d’énergie sexuelle. La thérapie sexocorporelle permet de redistribuer cette énergie dans tout le corps, réduisant ainsi la concentration excessive dans la région génitale.
- Harmonisation du schéma corporel : En explorant le mouvement et les sensations, la personne apprend à intégrer son corps dans une dynamique plus fluide et harmonieuse.
6. Réduction des pensées obsessionnelles
- Défocalisation mentale : Les pensées récurrentes sur les sensations génitales peuvent aggraver le trouble. La thérapie sexocorporelle aide à recentrer l’attention sur d’autres aspects du corps ou sur des états mentaux apaisants.
- Techniques de pleine conscience corporelle : La personne est encouragée à vivre dans l’instant présent, ce qui réduit les ruminations liées aux symptômes.
7. Techniques utilisées en thérapie sexocorporelle
- Exercices de respiration : Apprendre à respirer profondément et consciemment aide à détendre les muscles pelviens et à apaiser le système nerveux.
- Relaxation progressive : Méthodes visant à détendre chaque partie du corps, en particulier le bassin et la région pelvienne.
- Mouvements corporels doux : Des mouvements spécifiques peuvent libérer les tensions bloquées dans le bassin ou d’autres parties du corps.
- Visualisations corporelles : Des exercices de visualisation permettent d’apaiser les sensations dans la région génitale et de diffuser cette énergie dans tout le corps.
8. Impact sur la vie sexuelle et relationnelle
- Reconstruire une sexualité apaisée : La thérapie sexocorporelle aide à retrouver une relation saine et apaisée à la sexualité, en séparant les sensations génitales envahissantes d'une sexualité vécue comme épanouissante.
- Communication avec le partenaire : Si la personne est en couple, la thérapie peut inclure des exercices pour améliorer la communication autour des impacts du trouble.
9. Précautions et limites
- Praticien formé : Il est crucial de consulter un thérapeute qui comprend les spécificités du PGAD et sait travailler avec sensibilité.
- Approche multidisciplinaire : La thérapie sexocorporelle peut être très efficace, mais elle gagne à être intégrée dans une prise en charge globale incluant des consultations médicales, de la physiothérapie pelvienne ou d'autres approches complémentaires comme l’hypnose, la pleine conscience ou l’éducation sexuelle.
10. En résumé
La thérapie sexocorporelle peut aider une personne atteinte de PGAD à :
- Détendre la région pelvienne et réduire les tensions corporelles.
- Calmer les sensations génitales envahissantes en harmonisant l’énergie corporelle.
- Reconnecter le corps et l’esprit de manière apaisée.
- Gérer les émotions et pensées associées au trouble.
C'est une approche puissante et respectueuse du corps, qui vise à améliorer la qualité de vie.