GIBERT Akim

Psychothérapeute à Lyon, Sexothérapeute, Hypnothérapeute à Lyon en Hypnose Ericksonienne & hypnose thérapeutique.

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Quelques informations et connaissances sur la névrose obsessionnelle : trouble obsessionnel compulsif. 

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Qu'est-ce que la névrose obsessionnelle en psychologie ?

La névrose obsessionnelle, également appelée trouble obsessionnel-compulsif (TOC) en psychologie contemporaine, est un trouble mental caractérisé par la présence d'obsessions et de compulsions répétitives qui interfèrent avec la vie quotidienne de la personne. C'est un trouble anxieux, où la personne est piégée dans un cycle d'angoisse entre des pensées intrusives (obsessions) et des comportements ou des rituels répétitifs (compulsions) visant à réduire cette anxiété.


Voici une description détaillée des deux composantes principales :


1. Les obsessions


Les obsessions sont des pensées, des images ou des impulsions intrusives, récurrentes et non désirées. Elles sont souvent perçues comme irrationnelles ou excessives, mais la personne se sent incapable de les contrôler. Ces pensées provoquent une forte anxiété et un inconfort psychologique. Les thèmes les plus fréquents des obsessions incluent :


 - La peur de la contamination (par exemple, la peur des germes ou de la saleté).

Des doutes excessifs (par exemple, douter constamment si une porte est verrouillée ou si une tâche est bien accomplie).

 - Des pensées violentes ou inappropriées (par exemple, des peurs de faire du mal à quelqu'un, même si cela va à l'encontre des valeurs de la personne).

 - Des obsessions liées à la symétrie ou à l'ordre (par exemple, la nécessité que les objets soient disposés d'une manière précise).


2. Les compulsions


Les compulsions sont des comportements répétitifs ou des actes mentaux (par exemple, compter ou prier) que la personne se sent obligée de faire pour neutraliser ou réduire l'anxiété provoquée par les obsessions. Ces rituels peuvent également être accomplis pour prévenir un événement redouté, même s'ils ne sont pas rationnels ou ne sont pas réellement liés à cet événement. Voici quelques exemples courants :


 - Se laver les mains de manière excessive pour se débarrasser des germes ou des contaminants.

 - Vérifier à répétition si une porte est bien verrouillée ou si un appareil est bien éteint.

 - Compter, réciter des phrases ou des prières, souvent dans un ordre précis, afin de prévenir un danger ou une catastrophe imaginée.

 - Ranger ou organiser des objets de manière symétrique ou dans un ordre particulier.


3. Les effets sur la vie quotidienne


Le cycle d'obsessions et de compulsions peut devenir extrêmement envahissant. Les rituels peuvent prendre tellement de temps que cela empêche la personne de fonctionner normalement au travail, à l'école, ou dans ses relations personnelles. L'individu est souvent conscient de l'irrationalité de ses obsessions et compulsions, mais il se sent impuissant à les arrêter, ce qui peut entraîner un sentiment de détresse, de honte et de frustration.


4. Origines possibles


Les causes de la névrose obsessionnelle ne sont pas complètement comprises, mais il semble qu'elles résultent d'une combinaison de facteurs :


 - Biologiques : Des anomalies dans certaines régions du cerveau, notamment les circuits neuronaux liés à l'anxiété et à la régulation des comportements, sont souvent impliquées.

 - Génétiques : Il y a une composante héréditaire, car le TOC tend à se manifester plus fréquemment chez les membres d'une même famille.

 - Psychologiques : Des expériences traumatiques ou stressantes, ainsi que des traits de personnalité (comme un besoin excessif de contrôle), peuvent jouer un rôle dans le développement du TOC.


5. Traitements


La névrose obsessionnelle peut être traitée efficacement grâce à une combinaison de thérapies psychologiques et, dans certains cas, de traitements médicamenteux :


 - Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : La TCC, et plus particulièrement l'exposition avec prévention de la réponse (EPR), est une approche très efficace. Elle consiste à exposer graduellement la personne à ses obsessions sans lui permettre d'accomplir les compulsions, afin de réduire l'anxiété au fil du temps.

 - Médicaments : Les antidépresseurs de type inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont souvent utilisés pour atténuer les symptômes obsessionnels et compulsifs.

 - Thérapies de soutien : L’hypnothérapie en complément d’une approche psychodynamique ou des groupes de soutien peuvent également aider à traiter les aspects émotionnels et relationnels liés au TOC.

 

En résumé, la névrose obsessionnelle ou TOC est un trouble anxieux qui enferme la personne dans un cycle de pensées obsessionnelles et de comportements compulsifs. Bien qu'il puisse être invalidant, il existe des traitements efficaces pour aider les personnes à gérer et à réduire leurs symptômes.


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Que sont les pensées magiques dans la névrose opérationnelle ?

Les pensées magiques dans le cadre de la névrose obsessionnelle (ou trouble obsessionnel-compulsif, TOC) font référence à un type de raisonnement irrationnel où une personne croit qu'il existe un lien de cause à effet entre ses pensées ou ses actions et des événements extérieurs, même si ces liens sont objectivement impossibles ou irrationnels. C'est un processus où l'individu accorde un pouvoir exagéré à ses pensées ou ses comportements, souvent dans le but de prévenir des catastrophes ou d'exercer un contrôle sur des situations incertaines.


Caractéristiques des pensées magiques dans la névrose obsessionnelle


Croyance en un lien surnaturel : Les personnes ayant des pensées magiques croient que leur manière de penser ou d'agir peut influencer directement le monde extérieur de manière surnaturelle. Par exemple, penser à un accident pourrait, selon cette croyance, augmenter la probabilité que cet accident se produise.


Confusion entre pensée et réalité : Dans les pensées magiques, il y a une confusion entre le monde intérieur (pensées, croyances) et le monde extérieur (réalité). Par exemple, une personne peut croire qu’en répétant mentalement certaines phrases ou en accomplissant des rituels spécifiques, elle évitera un danger ou un événement négatif.


Rituels compulsifs pour prévenir les catastrophes : Dans la névrose obsessionnelle, les pensées magiques sont souvent accompagnées de compulsions. Par exemple, une personne peut penser que toucher un objet ou effectuer une série d'actions dans un ordre particulier empêchera quelque chose de mauvais d’arriver, même s'il n'y a aucun lien rationnel entre ces actions et le danger perçu.


Exemples de pensées magiques


 - Pensée-action fusion : Une personne pourrait croire que penser à une catastrophe (comme la mort d'un proche) pourrait la provoquer, ce qui la pousse à éviter certaines pensées, ou à accomplir des rituels pour "neutraliser" l'effet de ces pensées.


 - Comportements rituels : Un individu peut croire que ne pas accomplir un certain rituel (par exemple, toucher un objet précis trois fois avant de quitter la maison) pourrait entraîner un accident à un proche. Bien qu'aucune relation objective n'existe entre le rituel et l'événement redouté, la personne ressent un besoin impérieux d’accomplir ce rituel pour apaiser son anxiété.


 - Superstition excessive : Certaines personnes avec un TOC peuvent avoir des superstitions exagérées ou irrationnelles. Par exemple, elles peuvent éviter les chiffres "malchanceux" (comme le 13) ou penser que marcher sur une ligne dans la rue pourrait provoquer un malheur.


Fonction des pensées magiques dans la névrose obsessionnelle


Les pensées magiques servent souvent à réduire l'anxiété. Face à une situation ou un événement incertain, les individus ayant des pensées magiques croient pouvoir reprendre le contrôle ou éviter une menace en accomplissant des rituels ou en modifiant leur manière de penser. Cela leur donne l’illusion de maîtriser des éléments qui échappent en réalité à leur contrôle.


Cependant, cette illusion de contrôle est temporaire et conduit à un cycle perpétuel d'obsessions et de compulsions. À long terme, les pensées magiques renforcent l'anxiété et les compulsions, car elles empêchent l'individu de confronter et d'accepter l'incertitude inhérente à la vie.


Traitement des pensées magiques dans le TOC


 - La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), et plus spécifiquement l'exposition avec prévention de la réponse (EPR), est souvent utilisée pour aider les personnes à surmonter leurs pensées magiques. Dans cette approche, le thérapeute expose graduellement la personne à ses obsessions (comme la peur de provoquer un accident par une pensée) sans lui permettre d’accomplir les compulsions (comme effectuer un rituel pour neutraliser cette pensée). L'idée est d'aider la personne à se confronter à son anxiété sans utiliser les pensées ou comportements magiques pour la contrôler, ce qui finit par diminuer la force des obsessions et des compulsions.


 - La psychothérapie (thérapie à moyen ou long terme) alliée à l’hypnothérapie (thérapie brève), se révèlent être de bon outils thérapeutiques pour diminuer l’anxiété et donc les pensées magiques.


En somme, les pensées magiques dans la névrose obsessionnelle sont une manifestation irrationnelle de l'anxiété, où la personne attribue des pouvoirs irréalistes à ses pensées ou ses actions. Bien qu'elles procurent un soulagement temporaire, elles renforcent à long terme le cycle obsessionnel et compulsif.



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Liens entre névrose obsessionnelle et difficultés de prise de décision ou de faire un choix ?

Il existe des liens étroits entre la névrose obsessionnelle (ou trouble obsessionnel-compulsif, TOC) et les difficultés à prendre des décisions ou à faire des choix. Les personnes atteintes de névrose obsessionnelle sont souvent paralysées face à la prise de décision, en raison de l'impact de leurs obsessions et compulsions sur leur capacité à choisir librement et de manière rationnelle. Voici quelques raisons qui expliquent ce lien :


1. Doute constant et peur de faire le mauvais choix

Une caractéristique centrale de la névrose obsessionnelle est le doute excessif. Les personnes atteintes de TOC ressentent un besoin intense de certitude avant de prendre une décision, ce qui peut entraîner une paralysie décisionnelle. Elles s'inquiètent de prendre la "mauvaise" décision, ce qui pourrait avoir des conséquences graves ou irréversibles, même si ces peurs sont irrationnelles. Par exemple :


Elles peuvent passer des heures à choisir un produit, craignant que le choix qu'elles font soit le mauvais, même pour des décisions mineures.

Elles doutent souvent de la validité de leurs décisions passées et se demandent sans cesse si elles ont bien agi.


2. Recherche de perfection et de contrôle

Les personnes avec une névrose obsessionnelle sont souvent perfectionnistes. Elles craignent que chaque décision ait des répercussions importantes et qu’elles ne puissent pas contrôler ces conséquences. Ce besoin de contrôle sur l'incertitude rend la prise de décision extrêmement stressante, car chaque choix doit être le plus parfait possible. Elles ressentent le besoin d'examiner tous les détails et de s'assurer que rien n'a été laissé au hasard, ce qui retarde ou empêche la prise de décision.


3. Compulsions liées à la vérification et à la validation

Pour réduire l'anxiété liée aux choix, les personnes avec un TOC peuvent développer des compulsions de vérification. Cela signifie qu'elles reviennent en arrière pour s'assurer qu'elles ont bien pris la bonne décision ou qu’elles demandent fréquemment des validations auprès de leur entourage pour être rassurées. Par exemple :


Elles peuvent vérifier plusieurs fois une décision après l'avoir prise (comme vérifier encore et encore si elles ont bien éteint les lumières ou verrouillé une porte).

Elles peuvent constamment demander l’avis d’autres personnes avant de prendre une décision, ce qui les rend dépendantes des opinions extérieures.


4. Pensées obsessionnelles autour des décisions

Dans la névrose obsessionnelle, les décisions, même triviales, peuvent être accompagnées de ruminations obsessionnelles. La personne passe des heures à analyser tous les aspects d’un choix, à peser les pour et les contre, ou à craindre les conséquences potentielles de chaque décision. Ces pensées deviennent envahissantes, retardant ou bloquant complètement le processus de prise de décision.


Par exemple, avant de prendre une décision simple, comme choisir une nouvelle paire de chaussures, une personne avec un TOC peut se demander : "Et si ce choix affecte mon budget ? Et si je ne l’aime plus après l’avoir acheté ? Et si les autres ne l’approuvent pas ?" Ces pensées ne cessent de se répéter, créant une angoisse chronique et rendant chaque décision pénible.


5. Évitement des décisions

Face à la difficulté et à l’anxiété intense qu'elles éprouvent en prenant des décisions, certaines personnes avec un TOC peuvent éviter complètement de faire des choix. Cet évitement est un mécanisme de défense contre la peur de prendre une mauvaise décision, mais il entraîne souvent une paralysie fonctionnelle, où la personne ne parvient plus à avancer dans sa vie quotidienne.


6. Ritualisation de la prise de décision

Dans certains cas, les personnes atteintes de névrose obsessionnelle peuvent ritualiser le processus de prise de décision. Par exemple, elles peuvent développer des rituels complexes avant de prendre une décision (comme compter mentalement, toucher certains objets, ou répéter certaines phrases) pour se rassurer ou pour s'assurer que le choix est "sûr". Ces rituels ajoutent une dimension supplémentaire de complexité et d'angoisse à la prise de décision.


7. Peur des conséquences morales ou éthiques

Certaines personnes atteintes de TOC, en particulier celles avec un TOC de type moral ou scrupuleux, peuvent avoir des difficultés à prendre des décisions en raison de la peur des conséquences morales ou éthiques de leurs choix. Elles peuvent craindre de faire quelque chose de "mal" ou de contraire à leurs valeurs, même si la décision n'a pas de répercussions morales évidentes.


Conclusion

Les difficultés de prise de décision chez les personnes souffrant de névrose obsessionnelle résultent de l'anxiété intense liée à l'incertitude, du besoin de contrôle, du doute constant et des compulsions associées. Chaque choix devient un terrain d'angoisse, où la personne se sent piégée entre la peur de se tromper et le besoin de certitude absolue. Cela peut rendre même les décisions les plus simples extrêmement difficiles à prendre.


Le traitement de ces difficultés inclut souvent la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), en particulier les techniques d'exposition avec prévention de la réponse (EPR) ou un accompagnement psychodynamique et une thérapie de soutien avec ou sans hypnose. Ces types de thérapie aide à apprendre à tolérer l'incertitude et à réduire les comportements compulsifs qui accompagnent la prise de décision.


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Différence entre trouble obsessionnel compulsif et névrose obsessionnelle ?

La névrose obsessionnelle et le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) sont des concepts souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils diffèrent en fonction du contexte théorique et historique dans lequel ils sont employés. Le terme "névrose obsessionnelle" provient de la psychanalyse classique, tandis que "trouble obsessionnel-compulsif" est utilisé dans la classification psychiatrique moderne. Voici les principales différences :


1. Origine et terminologie

- Névrose obsessionnelle : Ce terme est issu de la psychanalyse freudienne et a été utilisé pour décrire une structure psychique particulière. Freud considérait la névrose obsessionnelle comme liée à des conflits inconscients non résolus, en particulier des conflits internes liés à des pulsions, à la culpabilité et à des processus inconscients. La névrose obsessionnelle est vue comme une manifestation de la lutte entre le Ça, le Moi et le Surmoi, avec un accent sur la répression et le déplacement des pulsions.


- Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) : Ce terme appartient à la psychiatrie moderne, notamment dans les classifications telles que le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) ou la CIM-11 (Classification internationale des maladies). Le TOC est catégorisé comme un trouble anxieux caractérisé par des obsessions (pensées, images ou impulsions intrusives) et des compulsions (comportements répétitifs ou rituels) qui causent une détresse importante et interfèrent avec la vie quotidienne.


2. Perspective théorique

- Névrose obsessionnelle : Dans la perspective psychanalytique, la névrose obsessionnelle est interprétée comme un conflit psychodynamique, souvent lié à des expériences précoces de l'enfance et à des fantasmes inconscients. Freud y voyait une expression de désirs refoulés, souvent d'ordre sexuel ou agressif, et les rituels obsessionnels comme des tentatives de contrôle sur ces pulsions inconscientes. Le traitement psychanalytique cherche à amener ces conflits à la conscience pour les résoudre.


 - TOC : Dans la perspective psychiatrique et comportementale-cognitive, le TOC est considéré comme un trouble mental axé principalement sur la pathologie de l'anxiété et les réponses comportementales répétitives. Il est vu sous un angle plus fonctionnel : les obsessions provoquent de l’anxiété, et les compulsions sont des comportements visant à réduire cette anxiété. Le TOC est souvent traité par des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ou par des médicaments (comme les antidépresseurs de type ISRS).


3. Nature du conflit psychique

 - Névrose obsessionnelle : Le conflit dans la névrose obsessionnelle est souvent lié à des luttes psychiques complexes, telles que des sentiments de culpabilité, de honte ou des désirs réprimés. La personne tente de maîtriser ces conflits internes par des pensées obsessionnelles et des rituels, mais ces mécanismes sont le reflet de tensions inconscientes plus profondes, souvent d'origine infantile.


 - TOC : Dans le TOC moderne, le conflit n'est pas nécessairement lié à des pulsions inconscientes refoulées, mais plutôt à une anxiété intense suscitée par des obsessions envahissantes, suivie de comportements répétitifs (compulsions) pour apaiser cette anxiété. Le TOC est plus abordé comme un dysfonctionnement cognitif où la personne accorde une importance excessive à ses pensées intrusives.


4. Traitement

 - Névrose obsessionnelle : Le traitement traditionnel de la névrose obsessionnelle est psychanalytique ou psychodynamique. Il vise à explorer les conflits inconscients sous-jacents qui alimentent les symptômes obsessionnels, à travers l'interprétation des rêves, des associations libres et d'autres techniques psychanalytiques. L’hypnose Ericksonienne permet au patient de se relaxer, de prendre de la distance avec ses symptômes et de diminuer les compulsions.


- TOC : Le traitement moderne du TOC repose principalement sur des approches cognitivo-comportementales (TCC), en particulier l'exposition avec prévention de la réponse (EPR). Ce traitement consiste à exposer le patient à ses obsessions sans lui permettre d'accomplir les compulsions, afin de réduire l'anxiété progressivement. Les médicaments, comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont également couramment utilisés. L’hypnothérapie permet d’abaisser le niveau d’anxiété et la fréquence des compulsions.



5. Évolution des concepts

 - Le concept de névrose a été progressivement abandonné dans la classification psychiatrique moderne, remplacé par des catégories diagnostiques plus spécifiques comme les troubles anxieux ou les troubles de la personnalité. Ainsi, la névrose obsessionnelle est aujourd'hui presque exclusivement utilisée dans les cercles psychanalytiques.


 - TOC, en revanche, est une catégorie bien définie dans les manuels de psychiatrie modernes et fait l'objet de recherches approfondies. Il est diagnostiqué selon des critères précis qui incluent la présence d'obsessions et/ou de compulsions, et son traitement est bien établi dans la pratique clinique.


En résumé :

Névrose obsessionnelle : Terme psychanalytique historique centré sur des conflits inconscients liés à des pulsions et à la culpabilité.

TOC (trouble obsessionnel-compulsif) : Terme psychiatrique moderne axé sur les obsessions et compulsions, principalement vues comme des réponses à l'anxiété, avec des traitements basés sur la thérapie cognitivo-comportementale et la pharmacologie.

Bien que les deux concepts se recoupent sur certains points, la névrose obsessionnelle est ancrée dans une vision psychanalytique plus large, tandis que le TOC fait partie de la classification moderne des troubles anxieux.


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